La Regia Marina ( 1939-45 )

Géopolitique navale en méditerranée:

"Mare Nostrum". Cette antique devise Romaine, qui fut aussi appliquée par les Grecs bien avant, ou les Byzantins bien après, incarnait le rêve de grandeur de Mussolini, qui comme Hitler, périodiquement envahi de bouffées de délires Wagnériens frisant l'obsession, fantasmait sur la grandeur passée de l'empire Romain: Le rêve d'un empire étendu aux pays slaves du sud, à la Grêce, au nord et à l'est de l'Afrique, protégé et garanti par la maîtrise totale de la méditerranée.
Or, deux flottes imposantes étaient présentes dans ce secteur stratégique: La Royal Navy et la marine Française.

-La flotte de sa gracieuse majesté possède un poids considérable mais doit disperser ses unités entre la métropole, l'océan Indien, et ses autres possessions du commonwealth. En méditerranée, elle possède deux verrous qui garantissent le passage du canal de suez, artère vitale d'accès à ses colonies des Indes: Gibraltar et Malte. La neutralité de l'Espagne vis à vis de cette enclave, anciennes "colonnes d'hercule", d'abord sous l'Espagne républicaine, puis sous Franco, lui assurent sa pérennité. Malte ensuite, point stratégique bien compris des chevaliers et templiers du moyen âge, dont le port de La Valette est une autre base avancée vitale pour l'accès à l'Egypte.

-La France quant à elle aligne la moitié de sa flotte en méditerranée, également du fait de ses possessions Nord-Africaines et Ouest-Africaines, de l'Algérie, son propre territoire, ou de ses protectorats, et la garantie du canal de Suez à l'accès de ses colonies Tonkinoises lui est tout aussi vitale. Si la métropole dispose d'un port spécialement dédié, Toulon, elle dispose aussi de Mers el-Kébir près d'Oran, en Algérie, Bizerte, Rayak en Syrie, et Dakar sur la côte Ouest.

Tonnage:

Le tonnage de la marine Italienne est issu du traité de Washington (1921). Ce dernier rétrograde la France, qui d'ailleurs n'est plus en mesure économiquement de se donner les moyens de ses ambitions, à 175 000 tonnes d'unités de ligne, autant que la flotte Transalpine, alliée durant la grande guerre. Pour les premiers, c'est un camouflet, pour les seconds un honneur: Pendant près de trois siècles, la flotte Française oscilla entre le premier et le second rang mondial, un orgueil effacé d'un trait de plume. Cependant les effets de ce traité seront salutaires pour la réorganisation de la "Royale". ( voir marine Française ) comme pour la Regia Marina.

La montée en puissance de la flotte Italienne, issue comme l'Allemagne de la réunion d'un kaléidoscope de royaumes au dix-neufième siècle, est alors patente en 1940: Des trois armes elle est de loin la plus efficace. Si le traité "limite" son tonnage, le moratoire de dix ans qui suit annule la construction de ses quatre cuirassés de la classe Carracciolo. Elle ne va de fait relancer la construction d'unités lourdes que peu de temps avant la guerre, avec les "super-dreadnought" de la classe Littorio en 1937. Leur conception fut grandement aidée par la refonte totale de ses unités plus anciennes, des classes Cesare et Duilio. Ces dernières sont un exemple particulièrement frappant de reconstruction totale. Pratiquement tout, de la quille à la pomme du mât, fut modifié. De sorte que ces unités n'ont absolument rien à voir avec celles de la grande guerre. Un choix de reconstruction radical qui les rendaient beaucoup plus efficaces que les unités Françaises comparables.

La rivalité Franco-Italienne:

En fait, la rivalité Franco-Italienne en méditerranée s'imposa très vite comme une réalité, non seulement du fait du tonnage et de choix quantitatifs, concernant la flotte, que de raisons politiques: "Supermarina" était vécue comme une menace par la France pour ses voies de communications et à l'inverse la "Royale" constituait pour Mussolini un frein à son expansion dont le premier Jalon avait été l'Abyssinie en 1935. Ainsi, presque chaque unité de la marine Italienne à son équivalent Français:

Navires de ligne:

-Aux deux vieux cuirassés Français de la classe Courbet et aux trois de la classe Lorraine correspondent les deux Cesare et les deux Duilio. La France semble avoir l'avantage du nombre, mais en réalité les deux unités de la classe Courbet ont une valeur militaire discutable, l'un d'entre eux servant pratiquement de navire-école. En matière de cuirassés rapides, lorsque la France met en chantier et lance les 2 unités de la classe Dunkerque, l'Italie y répond avec ses deux Littorio. Avec ensuite aux deux Richelieu, l'Italie réplique avec ses deux Roma. Mais de la même façon, les secondes unités de ces classes ne seront jamais mises en service pendant la guerre.

Porte-aéronefs:

-La France avait le projet de porte-avions, qu'elle concrétisa comme bien d'autres flottes en transformant un cuirassé surnuméraire du fait des traités de l'après-guerre. Le Béarn, était en effet un navire sans équivalent en Italie. Mais les autorités de la Regia Marina n'y croyaient pas. Elle ne rattrapera ce retard qu'après sa défaite du cap Matapan, où l'amirauté comprit l'importance du soutien aérien. En dehors de la reconversion d'un charbonnier en transport d'aviation dans les années vingt, le Giuseppe Miraglia, elle se lança tardivement dans la reconversion de deux paquebots, l'Aquila et le Sparviero. Ils ne seront jamais terminés, tout comme les deux Joffre Français en projet dans les cartons en 1940.

Croiseurs:

-Pour ce qui est des croiseurs, le parallélisme était encore plus évident: Aux deux croiseurs lourds classe Duquesne, l'Italie répondit avec les Trento. Puis au Bolzano on peut opposer l'Algérie. Aux quatre Zara correspondent les quatre Suffren. Aux trois croiseurs légers Duguay-Trouin, à l'Emile Bertin et au Jeanne d'Arc répondent les quatre Giussano, les premières de la grande classe Condottieri, et les deux Cadorna du second groupe. Enfin aux six bâtiments de la classe La galissonnière répliquent les trois autres groupes Condottieri, les classes Montecuccoli, Aosta et Abruzzi, en tout six unités.

Destroyers:

-En matière de destroyers, "Supermarina" alignait en 1940, cinquante-six unités contre cinquante-huit chez les Français, qui cependant lançaient une dernière classe au moment de la grande guerre, du type l'Adroit, qui allaient porter ce total à 66. Une supériorité Française numérique qui est aussi qualitative. Les unités Italiennes sont bien conçues, peu onéreuses et rapides, et s'exportent avec succès, mais sont petites et faiblement armées. Il n'y a pas de "leader" de flotille de destroyers, comme les 32 destroyers lourds Français sans équivalent en Italie, notamment les deux Mogador, auxquels les Italiens répondront durant la guerre en lançant les "super-destroyers" ( en réalité des croiseurs légers ), de la classe "Capitani Romani". Il y avait en service les classes Sella, Sauro, Turbine, Navigatori, Freccia, Folgore, Maestrale, Oriani et Soldati. Les Italiens construisirent également 7 autres destroyers pour la classe Soldati durant le conflit. Il faut noter que cette supériorité Française est toute relative car 34 destroyers Italiens anciens furent reclassés peu avant le conflit en Torpilleurs, et ne rentrent pas dans ce décompte ( voir plus bas ).

Torpilleurs:

-Les torpilleurs Italiens et Français se valaient sur le plan qualitatif, mais les Français n'en alignaient que douze contre trente-six récents chez les Italiens, des classes Spica et Pegaso. ( Elle en comptait 34 de plus, des destroyers déclassés construits entre 1916 et 1922 ). En 1940, en parallèle à ses destroyers type l'Adroit, la royale construisait ses "Le fier", qui n'eurent pas le temps de servir sinon sous pavillon Italien et Allemand justement. Deux autres classes de Torpilleurs Italiens verront encore le jour durant la guerre, au total trente-deux unités. Pour assurer le service colonial, l'Italie construisit un unique aviso, l'Eritrea. Le yacht de l'amirauté était un autre aviso, le Diana. Supermarina ne croyait pas en ce type d'unité, contrairement aux Français qui comptaient sur leur présence pour garantir la sécurité de l'empire, il est vrai largement supérieur aux quelques possessions Transalpines en Afrique Orientale. Pour l'escorte de ses cargos convoyant ses troupes en Afrique, elle mit sur cale et lança 47 corvettes équivalent aux "Flower" Britanniques, les Gabbiano.

Submersibles:

-En matière de sous-marins, la France disposait d'une flotte homogène comptant 81 unités contre 116 aux Italiens. Ces derniers se dispersaient en une quantité de classes uniques ou de deux trois, ou quatre unités, réparties en sous-marins océaniques, moyens et côtiers. Les Français disposaient de quelques bâtiments sans équivalent, dont le croiseur sous-marin Surcouf, et avaient en construction les trois Rolland Morillot et les huit Aurore en 1940, au funeste destin. Les Italiens construiront encore 14 Acciaio et 10 Flutto ( sur 26 prévus ), s'essayant aux sous-marins de poche avec ses CM ( 2 unités ), CC ( aucune terminée ) précédés des CA ( 2 ) et CB ( 22 ). Les premiers étaient déployés en meutes, opérant surtout de Bordeaux et de la Pallice, à l'instar des U-Boote.

Divers:

-Enfin, il ne faut pas escamoter la principale différence à l'avantage des Italiens qui croyaient fermement à la "poussière navale", qu'il s'agisse de ses célèbres MAS, ses vedettes lance-torpilles, ses micro-vedettes MTSM et MTSMA, ses vedettes de patrouille des types MS et VAS, comme de ses expérimentations hardies dont les "Maïales" ou "Cochons", des torpilles pilotées du type SLC ou SSB, qui se signalèrent par leurs exploits, ou encore ses MAT, MTM et MTR, équivalent des canots explosifs déployés par les Kamikazes Japonais. Ces unités furent construites en grand nombre ( des centaines ) mais leurs effectifs exacts sont inconnus.

-A ces navires modernes il faut ajouter les unités plus anciennes, le vieux croiseur-cuirrassé San Giorgio ( 1908 ) refondu en 1937 comme navire de défense côtière, les ex-bâtiments Allemands saisis comme dommages de guerre en 1918, qui servirent de croiseurs Coloniaux, le Taranto et le Bari, les destroyers des classes Leone et Mirabello, les torpilleurs ex-destroyers de la grande guerre des classes Pilo, Sirtori, La Masa, Palestro, Generali, Curtatone, ainsi que l'Audace et l'Insidioso. Au total, 34 navires, auxquels s'ajoutent six sous-marins de la classe H ( 1917 ), trois canonnières, trois mouilleurs de mines ex-autrichiens classe Albona, ceux de la classe Ostia et Fasana, et surtout 43 dragueurs de mines de la classe RD, lancés pour la plupart juste après la grande guerre.

Constructions de guerre:


-Durant le conflit, l'Italie mit en chantier et ne termina jamais un grand nombre d'unités, à commencer par ses porte-avions, mais aussi ses deux croiseurs du sixième groupe Condottieri, le Ciano et Venezia, programmés mais suspendus en juin 1940, lança la construction de 12 croiseurs légers "Capitani Romani" dont 8 furent lancés quatre entrèrent en service, et ne termina jamais ceux de la classe Etna, initialement achetés par la marine Siamoise et reconvertis en croiseurs antiaériens. Elle programma la construction de 68 torpilleurs dont les 16 de la classe Ciclone et les 52 de la classe Ariete, dont la plupart entrèrent trop tard en service et changèrent de pavillon. Enfin, elle ne put mener à bien son projet de destroyers de la classe Commandanti Medaglie d'Oro, très modernes et préfigurant ceux d'après guerre, qui devaient compter 20 unités dont aucune ne fut terminée. Certaibns destroyers du second groupe des Soldati ne furent pas non plus terminés entre des mains Italiennes ( mais Allemandes... ). Enfin, les corvettes de la classe Gabbiano ne parvinrent pas à lutter efficacement contre les meutes de submersibles Britanniques, sans doute déployés trop tard et en nombre insuffisant. Le manque d'avions de détection, et donc là encore de porte-avions, même d'escorte, était assez dramatique.


Captures:


-Pendant un court laps de temps, elle opéra ou faillit opérer un certain nombre d'unités d'origine Française, ce qui, plus tôt, constituait l'un des soucis majeurs de Churchill et justifia l'intervention malheureuse de Mers el-Kébir. Il s'agissait des croiseurs Jean de Vienne et La galissonnière, sabordés à Toulon, renfloués et temporairement affectés à la marine Italienne avant l'armistice sous le nom de FR11 et 12. Jamais remis en service, ils furent coulés par un raid allié. De même, la rade de Toulon offrit 11 destroyers, de classes diverses, mais leur remise en service par les Italiens tarda et seulement deux unités furent en service actif, les FR21 et 32, ex-Lion et ex-Sirocco, de même que trois torpilleurs de la classe La Melpomène, les FR41, 42 et 43, et 9 sous-marins, capturés à Bizerte en 1942 par l'Afrikakorps et certains transférés, comme le FR111 ( ex-Phoque ), qui devait être reconverti comme quatre autres en transport. Seul celui-ci entra en service de nouveau. La marine Yougoslave fournit également à la marine Italienne un appoint non négligeable, qu'il s'agisse des destroyers Dubrovnik ( le plus puissant du monde à son achèvement ), ou des Beograd et Ljubljana, renommés Premuda, Sebenico et Lubiana; mais aussi six torpilleurs, deux sous-marins, 1 canonnière et 6 mouilleurs de mines.

Tonnage 1939:

Cuirassés 4
Croiseurs 19
Destroyers 56
Torpilleurs 70*
Sous-marins 122
Vedettes MAS 73
Divers 75

* en comptant les 34 destroyers anciens reclassés en 1939

Unités supplémentaires: ( entrées en service entre juin 1940 et septembre 1943 ):

Cuirassés 3
Croiseurs 4
Destroyers 7
Sous-marins 50
Corvettes 47
Vedettes 420
Divers -

"Supermarina" en opérations:

Autant Mussolini fondait de grands espoirs dans sa flotte, espoirs justifiés par son réel potentiel offensif, autant celle-ci se révèlera décevante, car mal employée par des amiraux timorés ou peu avisés, et son destin tragique tint autant du fait de quelques lacunes tactiques ( sorties et décisions imprudentes ou au contraire trop de prudence, mauvaise gestion de l'aviation navale ), techniques ( aviation, radars ), que des vicissitudes du conflit. L'immense majorité des unités de la flotte furent coulées par des avions alliés, et certaines, dont de très importantes, comme le Roma et l'Italia ex-Litorrio, sombrèrent sous les bombes guidées des anciens alliés Allemands après l'armistice de 1943. On critiqua à juste titre la faiblesse de la DCA des navires Italiens, qui comptaient beaucoup trop sur leurs mitrailleuses lourdes Breda pour arrêter les appareils ennemis. Les erreurs furent réparées à partir de 1940, lorsque l'on équipa presque toutes unités de canons de 20 mm, puis de 37 mm. Bien qu'il n'y ait rien à redire sur leur protection sous-marine, ils payèrent un lourd tribut aux submersibles Britanniques des classe T, S et U, qui se constituèrent un beau tableau de chasse aux dépends de "Supermarina". Enfin, les Italiens comptaient égaler leur plamarès de 1917-18 contre la flotte Austro-Hongroise avec leurs vedettes MAS, mais celles-ci se montrèrent décevantes en opération: Le contexte n'était plus le même et la domination navale Britannique semblait incontestable.

Supériorité de papier, échecs en opérations:

Les quelques engagements majeurs, comme la célèbre bataille du Cap Matapan, furent pour l'essentiel des défaites, mais certaines opérations comme le blocus de Malte, ou la seconde bataille de la Grande Syrte, d'ailleurs grandement aidées par la Luftwaffe, furent plus heureuses. Car si l'Italie n'utilisait pas de radars, contrairement aux Britanniques, elle pêchait aussi par le manque de coordination entre la Regia Aeronautica ( d'ailleurs dominée par la Royal air Force ) et la Regia Marina. Un tort, d'autant plus que lorsque l'on avait sollicité dès 1937 Mussolini pour la construction de porte-aéronefs dignes de ce nom, l'amirauté s'entendit répondre une fois de plus le "porte-avions Italie", de la part du Duce. Il était vrai que la situation privilégiée du territoire était censé fournir une bonne couverture aérienne.

Le retournement: Luftwaffe et commandos:

Le soutien de la Luftwaffe comme la décision tardive de construire deux porte-avions devaient changer la donne. Les sous-marins Italiens eurent plus de succès, étant engagés avec la même tactique que les U-Boote en méditerranée comme dans l'atlantique, mais ils connaissaient des limites importantes sur ce dernier théâtre d'opération par leur manque d'autonomie. Les Italiens n'avaient pas de ravitailleurs contrairement aux Allemands. Les seules opérations couronnées de succés à mettre au crédit de la Regia Marina seule, furent les équipées héroïques menées par de très petites unités, sur les vedettes explosives MAT et les "Maiales", ces torpilles humaines mises en oeuvre par la "10e flotille", et qui infligèrent les seules vraies pertes Britanniques importantes, comme celles du York, du Valiant ou du Queen Elisabeth.

L'Armistice et ses conséquences:

Enfin, il faut dire un mot du sort terrible de la marine Italienne en novembre 1943, lors de l'armistice, la Regia Marina subissant alors les foudres de l'armée Allemande: Les navires devaient passer sous le contrôle des alliés au terme des conditions d'armistice, et celle qui ne le pouvaient pas devaient êtres sabordés. Un destin qui rappelle étrangement la "Royale". De ce fait, un certain nombre de navires Italiens furent coulées par les Allemands, dont de considérables, et celles qui se sabordèrent furent presque toutes renflouées. Les tentatives pour les réparer et les remettre en service furent en général vaines. Cependant, la Kriegsmarine opéra un grand nombre d'unités Italiennes capturées, remises au standard avec radars et DCA plus moderne, elles opérèrent en lieu et place des unités de la Kriegsmarine qui ne pouvaient passer le détroit de Gibraltar, et furent coulées ou sabordées en 1944-45. A leur propre capitulation, un certain nombre d'unités Italiennes, surtout des sous-marins utilisés pour le transport, furent récupérées par les Japonais et à leur tour coulées en rade des grands ports de l'archipel par des avions de l'US Navy.

Après la guerre, on partagea les navires survivants ( moins de 50% ) entre la France et l'URSS. Ces derniers obtinrent des unités majeures, d'ancienneté variable, dont ils firent usage selon les cas jusque dans les années 70, preuve de plus que ces navires étaient malgré tout de bonne qualité.

   

Batailles:

Punta Stilo: Rendez-vous manqué

Matapan: Les dessous de la grande bataille.

Haro sur malte: Les tentatives répétées contre l'ïle Anglaise

Les meutes Italiennes de l'Atlantique:Il n'y avait pas que des U-Bootes dans les ports français occupés...

Gloire des "X-Mas", contre Gibraltar et Alexandrie

 
 

Acteurs:

Iachino. L'adversaire de Cunningham.

 
 

Fiches:

Cuirassés:

classe Littorio

classe Roma

classe Cavour

classe Doria

Porte-aéronefs:

-porte-avions Aquila

-porte-hydravions Miraglia

Croiseurs:

-Bolzano

-Taranto

-Bari

classe San Giorgio

classe Trento

classe Zara

classe Giussano

classe Cadorna

classe Montecuccoli

classe Duca d'Aosta

classe Garibaldi

classe Capitani

classe Etna

Destroyers:

-classe Leone/Mirabello

-classe Sella/Sauro

-classe Turbine

-classe Navigatori

-classe Freccia/Folgore

-classe Maestrale/Oriani

-classe Soldati

Torpilleurs:

-classe Pilo/La Masa

Audace

-classe Palestro/Curtatone

-classe Spica

-classe Pegaso

-classe Ciclone

-classe Ariete

Patrouilleurs:

-Corvettes classe Gabbiano

Submersibles:

-classe Balilla

-classe Archimede

-classe Glauco

-classe Calvi

-classe Foca

-classe Marcello

-classe Brin

-classe Liuzzi

-classe Marconi

-classe Cagni

-classe Romolo

-classe Mameli

-classe Pisani

-classe Bandiera

-classe Squalo

-classe Bragadin

-classe Settembrini

-classe Argo

-classe Argonauta

-classe Sirena

-classe Perla

-classe Adua

-classe Acciaio

-classe Flutto

-Submersibles spéciaux

Divers

-Bateaux spéciaux Italiens

-Vedettes MAS

-Vedettes type MS

-Patrouilleurs type VAS

-Canonnières Italiennes

Mines

-Dragueurs classe Vedetta

-Dragueurs classe RD

-Mouilleurs classe Ostia

-Mouilleurs classe Fasana

-Mouilleurs classe Albona

-Yacht armé Diana

-Aviso colonial Eritrea

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