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Soviteskaya flota
Flottes de second ordre
 
Les Flottes secondaires en 1939-45:

La marine xxx

(photo archives DP)

A la veille de la seconde guerre mondiale, l'équilibre des forces à changé. La Royal Navy qui maintient toujours son empire avec des forces considérables doit à présent compter sur une rivalité de fait avec l'US Navy, réarmée de façon spectaculaire grâce à ses moyens industriels gigantesques, mais d'une neutralité tout aussi monolithique qu'en 1914. Elle doit à présent faire face à un péril que les occidentaux estiment peu encore, la formidable montée en puissance de l'empire du soleil levant. L'Allemagne ne constitue plus le péril maritime de jadis, et Hitler n'a depuis les accords Anglo-Allemands de 1935 qu'une force de frappe très faible numériquement, condamnée à une guerre de course, mais avec des unités individuellement de très grande valeur.

La France et l'Italie sont en rivalité en méditerranée et la guerre civile vient de s'achever en Espagne avec la victoire du camp nationaliste sous la houlette de Franco. Elle va rester neutre, mais construire et moderniser un certain nombre d'unités survivantes de la guerre civile. L'Espagne possédait encore un poids non négligeable en Europe, bien que ses effectifs aient étés saignés par la guerre civile et que les unités restantes soient en refonte ou en cale sèche, et d'une ancenneté pénalisante. Malgré tous les efforts de Hitler et Mussolini, le Caudillo n'attaquera jamais l'objectif pourtant capital de Gibraltar. La marine Hollandaise reste importante, mais est séparée entre la métropole et ses possessions d'extrême Orient où elle va subir de lourdes défaites devant des ennemis d'une supériorité écrasante: Les Japonais à l'est, les Allemands à l'ouest.

Les marines Scandinaves étaient de bien peu de poids dans cette affaire, quoique de toutes, celle de la Suède restait impressionnante et majeure en Baltique. Mais ce pays neutre fut bientôt, sous la domination de Quisling, en alliance "molle" avec le Reich, et rester en dehors des combats. Le Danemark va être envahi en 1940 et occupé par le Reich, tout comme la Norvège, traditionnellement pauvre, et qui ne peut opposer qu'une faible résistance à la Kriegsmarine. Ce sont ses batteries côtières qui sauveront l'honneur pendant la "campagne de la route du fer" en 1940. Enfin la Finlande, agressée par son puissant voisin l'Union Soviétique, ne va pouvoir lui opposer que de faibles forces, mais résolues, qui combattront jusqu'en 1945, d'abord souteue par les occidentaux, puis participant de facto à l'offensive de l'Axe à l'est.

Un des petits états récents comme la Pologne, menacée par ses deux puissants voisins, n'avait qu'une marine toute symbolique à opposer aux bombes de la Luftwaffe. Les unités qui le purent gagnèrent dés le début du conflit l'Angleterre et continuèrent à se battre. Et comme les volontaires ne manquaient pas, des acquisitions lui permirent de continuer la lutte avec de nouvelles unités prêtées par la Royal Navy.

La Tchécoslovaquie, tout comme la Hongrie, possédaient une "marine" de navires fluviaux et de patrouilleurs. La marine Autrichienne était de même acabit, mais fut entièrement intégrée au Reich en 1938, et ses maigres effectifs fluviaux servirent de dernière ligne de défense en 1945. La désintégration de la Tchécoslovaquie en 1938 aboutit à la dispersion de ces navires furent démolis pour les plus anciens, et les récents devaient êtres revendus à la Yougoslavie, mais furent finalement intégrés à la flotille du Danube, qui participa à la défense du Reich en 1945.

La Grèce, qui possédait comme la Turquie ( neutre ), quelques unités de valeur, subit de plein fouet en 1941 la Blitzkrieg qui l'anéantit. Elle n'était absolument pas en mesure d'ailleurs de s'opposer à la marine Italienne, mais quelques unités se firent remarquer pour leurs faits d'armes, et ses matelots furent bientôt affectés à des unités transférées par la Royal Navy. La Turquie avait une flotte d'un certain poids grâce au formidable Yavuz, dernier survivant de la Hochseeflotte de Guillaume II, et d'une petite escadre de destroyers et submersibles récents, mais resta neutre jusqu'en février 1945, lorsqu'elle déclara la guerre au IIIe Reich, ses opérations navales étant ensuite pour le moins réduites.

La Yougoslavie bâtie sur les ruines de l'Autriche-Hongrie possédait aussi une modeste flotte de quelques unités, rapidement capturées et intégrées à la Regia Marina en 1941. La Roumanie était également de peu de poids, mais bascula très tôt dans le camp de l'Axe et fut assez active en mer noire. La Bulgarie avait une force navale très peu importante, mais participera néammoins aux opérations navales contre les Russes en mer noire, et la "flotte" d'Albanie, dans l'adriatique, sous les couleurs de l'axe.

Après l'agression Japonaise de 1937, il ne restait presque plus rien de la marine Chinoise. L'essentiel de ses forces fut réutilisé par l'agresseur Nippon pendant le conflit et le restant intégré au petit Etat fantoche du Mandchuko. Les républicains qui poursuivaient la guerre au Sud n'avaient pour ainsi dire aucune marine. Enfin le petit royaume du Siam, voisin de l'Indochine Française, qui ne disposait que de quelques unités, fut poussé par les japonais après la défaite de la France en 1940 à prendre les armes contre la colonie Tonkinoise, et engagea toutes ses forces dans la bataille de Koh Chang, en 1941, où elle subit une lourde défaite.

La neutralité des états sud-américains, à l'image de leur puissant voisin du Nord, reste inébranlable, même après Pearl Harbor et malgré la guerre de l'atlantique menée férocement à leurs portes par les U-Boote de Dönitz. Ce n'est que lorsque l'équilibre des forces se retourne définitivement au profit des alliés que l'engagement du Brésil commence, sans avoir d'opportunités de combat.

Les pays d'amérique du Sud comptaient trois puissances navales locales, le Brésil, le Chili et surtout l'Argentine, possédant des cuirassés, croiseurs et destroyers plus ou moins modernes. Le Brésil et l'Argentine contrôlaient l'atlantique sud, et du Chili, on avait un débouché dans le pacifique sud. Mais ces pays, alignés sur la politique Amérivaine de non-intervention, restaient comme en 1914, neutres, souhaitant cependant continuer leur commerce et sauvegarder leurs échanges commerciaux. En 1941, lorsque le Japon attaqua les Etats-Unis, les versant en guerre contre l'Axe, aucun de ces pays ne dérogea à sa stricte neutralité. Ce n'est qu'en 1944 que les USA, qui entretenaient une pession diplomatique constante sur ces pays, obtint finalement l'entrée en guerre du Brésil à ses côtés. L'action de ce pays fut courte et ils semble qu'à part la menace possible de quelques U-Bootes isolés, ils n'eurent que de paisibles missions de patrouille à effectuer. En revanche, l'Argentine, tout comme le Chili se refusèrent à entrer en guerre contre le Reich, et furent pour le moins tolérants pour les nombreux Nazis qui rejoignirent en 1945-46 leur sol et y jouirent d'une retraite dorée sans êtres inquiétés...

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Une revue de la Kriegsmarine en 1938 (archives US Navy DP).

 

 

 

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