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Tuto II-Dessin Vectoriel (numérique)

Créez avec ce "tuto" un navire simple, moderne, design (voilier de course) et un paquebot (ancien, plus complexe).


A- Introduction :

Le dessin vectoriel est relativement récent est s'est imposé lorsque l'on se rendit compte du poids des images numériques, classiquement composées de pixels, "figés" par nature. Toutes les images que l'on voit, à l'écran comme sur un imprimé sont constituées de micropoints. Reste que les bases divergent, notamment pour la couleur: A l'écran, la lumière est décomposée par soustraction rouge-vert-bleu (RVB), les trois ajoutés donnant le blanc. C'est la base du spectre lumineux, que l'on retrouve également dans la lumière des étoiles. Le néant est noir, par définition: Là ou il n'y a ni énergie, et donc ni chaleur, et encore moins lumière: C'est la concentration de "matière" lumineuse qui amène le blanc.

Sur du papier, la matière, l'encre à étée déposée en micropoint plus ou moins fins selon la qualité de l'imprimante ou de la presse rotative ou autre d'imprimerie, par ajout, intersection ou juxtaposition calculée de cyan-magenta-jaune-noir. Les couleurs "primaires", rouge, bleu, jaune, et le noir, "neutre", le blanc étant exclu car étant la couleur du support: les nuances blanches s'obtiennent donc par soustraction, laissant le blanc d'origine apparaître et contrairement à l'espace, les matières solides colorées mélangent leurs pigments et finissent par constituer en ensemble foncé: On "salit" toujours le blanc, qui est la couleur originelle, par défaut.

Le dessin vectoriel est né de l'idée que tous les points qui constituent une image, les "pixels", ont une couleur et une position respective, que doit calculer l'ordinateur à chque fois pour la restituer, ligne par ligne. C'est la base des formats informatiques, des TIFF, Bitmap, qui sont les plus répandus, mais également bien d'autres, comme les PNG, Brut, ou Pdf... Chacun apporte ses spécificités en matière de compacité et de netteté ou de respect de l'image. Les moins "respectueux" de l'image respective - toutes proportions gardées - sont les fameux formats compressés propres à internet, Gif et Jpeg. Tous deux calculent les lignes de couleurs en simplifiant le nombre de nuances, donc le nombre de points différents à enregistrer. Par ailleurs chaque image est composée d'un certain nombre de pixels, que l'on définit selon une "linéature": Le nombre de points sur une ligne très fine de 2, 54 cm. ( 1 pouce, ou "Inch" ).

Les formats "écran" sont invariablement de 72 DPI, les formats imprimés variant de 150 à 5000 DPI ( Dot Per Inch ) selon leur qualité. Le dessin vectoriel fut une nouvelle manière d'aborder les dessins et volumes graphiques, simples, dont les couleurs étaient unies: Plutôt que de calculer chaque point dans un ensemble donné, on allait calculer simplement la position des points qui délimitaient la forme. Les points à l'intérieur n'existaient donc plus car l'ordinateur savait que dans l'intervalle des quelques points qui définissaient cette forme, tous avaient exactement la même couleur. Le nombre d'information à retenir et traiter devenait du coup bien moins élevé: Les quelques points de délimitation de la forme et la couleur de remplissage. Mais avec l'augmentation de puissance des ordinateurs et la complexification des applications, les "formes" simples ont étées combinées avec des variantes et des effets de plus en plus complexes, jusqu'à arriver aux outils actuels, qui permettent de réaliser à peu près tout ce qu'un pinceau pourrait faire, avec les avantages propres au numérique, notamment la possibilité de rectifier une erreur ou de réutiliser, de dupliquer une forme ou des éléments. Le numérique vectoriel introduit la virtualité dans la création, et donc un niveau de souplesse jamais atteint.

Pour terminer je dirais un mot sur le matériel: Nous avons ici évoqué les principes mais l'outil à également son importance. La plupart des infographiste utilisaient encore jusqu'il y a peu, exclusivement des ordinateurs de marque Macintosh pour leur travail, à tel point que les logiciels dédiés étaient tous uniquement développés pour cette plate-forme. Les raisons sont à peu près les mêmes que celles qui pousent un chauffeur de taxi à préférer Mercedes à Fiat pour son travail: Le confort d'utilisation, le design, la fiabilité, et l'image de marque, le standing. Les Macintosh ne sont pas spécialement bon marché, et le design est une "cerise sur le gâteau" relativement récente das cette marque, mais elle à toujours fait appel aux meilleurs assemblages et aux meilleures provenances, avec un système réputé fiable. Les PC, à qui ont colle une image de "sacs à bugs" depuis longtemps, ne sont q'une autre façon d'appréhender l'informatique, puisque par définition bon marché, mais en contrepartie demandant une bonne dose de patiente et de connaissances pour le commun des mortels.

Les conflits de périphériques, d'applications, la facilité à pouvoir accéder à tous les fichiers de fonctionnement de l'ordinateur fait qu'ils sont une mine d'or pour les "bricoleurs" ( en vieux jargon d'informaticien les "bidouilleurs" ), et dépanneurs, et une source d'emploi non négligeable. Mais à ceux qui ne veulent pas mettre rapidement le nez dans les problèmes informatiques ( qui sont parfois fort complexes, et font réfléchir, avis à ceux qui pensent encore que les ordinateurs abrutissent, car il y a mille et une manière d'arriver à la solution voulue ), il reste possible d'acheter un plus coûteux "mac", ou de faire appel à de "bons" assembleurs, qui ne sont pas légion, et d'installer Linux, très abordable et hyper-fiable, mais très limité concernant la compatibilité avec 95% des logiciels conçus pour Windows. J'exagère bien entendu, les derniers Windows sont tout de même plus fiables. Mais le principe reste valable.

Concernant la puissance de votre outil, l'image est, il faut le savoir, la plus gourmande en calcul, dès que l'on devient exigeant, et c'est notre cas. Sans aller jusqu'à un film d'animation ( demandez pour voir aux petits gars d'ILM, Pixar, ou Dreamworks s'ils utilisent des PC d'occasion, ils en auront mal aux cuisses... ), même le vectoriel exige de puissantes machines ( 1 Ghz pour la vitesse d'horloge du processeur, 256 Mo de mémoire vive et au moins un bon giga d'espace disque réservé ), et même dans ce cas la durée de certains calculs pourra excéder 30 secondes... Un écran, suffisamment grand, pour ceux qui ont les moyens un TFT, pour les autres un CRT ( Plat - ou à lampe ). C'est aussi une question de place et de design. Mais pour le reste la qualité est à peu près similaire. La taille idéale, la plus grande possible. La plus grande partie des PC familiaux sont dotés d'écrans de 14-16 pouces ( en diagonale ), plus rarement 17. Peu savent que la vitesse de balayage et la taille de l'écran, de même que la résolution choisie ont un impact direct sur leur santé: Une attention prolongée ( trop près de l'écran qui plus est ), sur un petit écran avec une haute résolution ( 1280 x 1024 pixels par exemple ) leur colleront une migraine carabinée en moins de temps qu'il ne faut pour le taper.

Cette haute résolution est cependant un confort d'utilisation sur un logiciel comme Illustrator, et la plupart des logiciels graphiques d'ailleurs, qui doivent concilier dans un même écran de nombreuses boîtes à outils et fenêtres d'options, d'information ou de réglages, sans compter la place réservée au dessin lui-même... Souvent c'est l'embouteillage, et sur un petit écran, avec un résolution basse ( 800 par 600 pixels par exemple ), ce sont les nerfs qui craquent à force de déplacer les fenêtres et boîtes qui encombrent le dessin... Les infographistes "pros" sont ainsi les seuls à posséder des "monstres" de 19 à 24 pouces, sans compter ceux qui travaillent sur deux écrans couplés ( comme les infographistes 3D ). Pour ces derniers, prévoyez une remorque!. La solution intermédiaire est bien sûr un 19 ou 20 pouces, pas ruineux, mais permettant avec une résolution raisonnable de pouvoir travailler correctement, et à l'usage s'avère confortable pour tout le reste...

Je n'ai pas de remarques particulières concernant le clavier, sinon que les touches de raccourcis et de combinaison sont à la longue très utilisées par les infographistes, qui finissent par délaisser quelque peu la souris pour pianoter rapidement en bons informaticiens, leurs effets et leurs commandes. Le clavier ne devra pas être trop vieux pour que les touches répondent correctement à vos sollicitations. Je dirai également juste un mot sur les liquides en tout genre -en dehors de l'eau plate - que l'on peut boire devant l'écran ( et je ne parle pas du pop-corn! ). Dans le cas où par inadvertance il venait à se répandre sur le clavier, de par la sainte loi de Saint Newton, celui-ci viendrait définitivement se répandre au fond et "griller" la base magnétique des touches. Vous n'aurez plus qu'à en racheter un autre. On vous l'à déjà dit? Mais ne croyez pas que ça "n'arrive qu'aux autres...".

Pour finir, un mot la souris. Avant qu'elle soit inventée à la fin des années 80, le dessin numérique était limité aux touches directionnelles... Autant dire basique à l'excés. La souris comme prolongement de la main à considérablement simplifié l'approche avec l'outil informatique, par son côté "ludique", infantin, instinctif. Alors à ceux qui sont "d'une autre génération", et aux "seniors", ne vous étonnez pas de vous étonner de la débrouillardise ( au moins sur ce plan-là ) de vos bouts de chou... Une bonne soris d'informaticien, c'est une souris précise. Cela met de côté dés le départ les souris classiques "à boule". Pourquoi? parce que ladite boule n'est pas parfaite, et qu'elle se déplace sur des plots en plastiques qui ont la fâcheuse tendance à faire des pelotes avec tout ce que votre bureau compte de poussières, fils et fibres en tous genres... Donc lorsque ladite souris n'est pas régulièrement dépoussiérée dans ses entrailles, votre curseur aura tendance à faire des arabesques non désirées ou de se bloquer à tout bout de champ. Si en sus vous êtes dans le cas du petit écran à basse résolution, évitez de boire du café!!!
La souris idéale est en fait une souris à boule neuve et qui reste impeccable, ou, plus souvent, une souris optique. Le laser est précis et ne souffre pas de la poussière, sauf celle qui pourrait s'introduire dans le corps du malheureux muscélidé. Quant aux souris sans fil, elles tiennent plus du confort et du gadget que d'un réel apport dans la précision du dessin. Je dirais seulement que ce genre d'appareillage est relativement lourd et qu'une souris lourde est infiniment plus malcommode à manipuler qu'un pinceau: Essayez de peindre avec un fer à repasser...

Le support utilisé revêt une importance également: Les souples tapis de souris sont optimisés en principe pour les souris à boule. Les tapis de souris optiques sont optimisés également, mais rien ne vaut une simple feuille de papier, lisse, mais avec un minimum de grain: Elle doit être mate. Un laser sur une feuille brillante, et votre curseur à l'écran risque de vous surprendre!...

B-Bases du dessin :

Pour les bases du dessin vectoriel, les courbes de bézier ( et oui, les littéraires ne sont pas à la fête aujourd'hui mais rassurez vous pour ceux qui sont dans ce cas, moi non plus je n'était pas un matheux... ). Ces fameuses courbes, qui ne sont pas une spécialité locale de la ville de Bézier, ni un labsus à base érotico-esthétique, sont tout simplement des courbes exponentielles : pas de demi-cercle à priori, telles celles que vous feriez avec un "perroquet" et un crayon ( voir le premier tuto ). En somme ce sont toutes les courbes progressives que vous ne pouvez produire que sans compas, mais rien n'empêche d'en produire qui soient de parfaites courbes hémisphérique ( courbure répondant au nombre Pi, avec compas donc ). Ces courbes sont tracées à la souris, avec un point de départ et des points intermédiaires. Le cliquer-glisser est indispensable afin de donner leurs formes à ces courbes. Dans le cas contraire vous obtiendriez une droite. Ensuite, il n'y a pas à s'acharner pour créer la courbe parfaite au début: Personne n'y arrive. En fait on commence toujours par créer un tracé approximatif autour de la forme, puis une fois le tracé fermé, on change d'outil, pour reprendre chaque point de la courbe ainsi que ses points modificateurs.

Je renvoie également aux chapitres consacrés d'adobe Illustrator, Corel Draw, Freehand, et tous les logiciels libres ou non qu'offrent le marché en matière de dessin vectoriel. Pour des raisons pratiques, mais aussi parce que c'est le plus répandu dans le milieu professionnel, et qu'il a ses mérites malgré son coût prohibitif, ce tutoriel se fera sur Illustrator. Ce qui fait que je pense que pour la suite, il y aura les petits malins qui l'ont sur un CD hâtivement griffoné au stabilo et qui ont malencontreusement oublié ... d'acquitter leur licence. Pour les autres, le mieux est d'avoir internet, l'ADSL si possible, d'aller sur le site Adobe et de télécharger la dernière version. Si si, vous y avez droit, gratuitement et légalement, mais pour trente jours seulement: C'est la version de démonstration. Pour le reste, vous pouvez commencer les quelques tutoriaux intégrés dans cette version, ou vous procurer l'un des nombreuxouvrage d'apprentissage sur ce soft avec de rentrer dans le vif du sujet:

C-Réalisation :

En réalité la mise en couleur se fait en même temps que le dessin. C'est donc la rubrique principale de ce tutorial: Ce qui est fondamental pour comprendre tout type d'illustrations vectorielles, c'est la présence des éléments qui la composent: Chaque forme associée à une ou des couleur(s) est une pièce d'un puzzle, et toutes ces pièces sont superposées. Contrairement à la peinture ou l'on se trouve en présence d'éléments juxtaposés et plus rarement supersposés, le dessin vectoriel est un ensemble plus ou moins complexe de formes comportant des couleurs et des nuances, parfois unies, souvent dégradées, et souvent associées à d'autres formes ayant subi des effets et filtres divers. Chaque élément doit donc être soigneusement nommé et rangé ou il convient. Ces classements et noms des éléments de l'illustration se retrouvent dans la palette des "calques". Chaque élément singulier de ce dessin est un calque, et est nommé et placé dans une liste de calques. Ce sont donc ces calques qui se superposent, dans un certain ordre puisque remonter un calque par-dessus les autres dans la liste plutôt que de passer par la commande du menu "objet?disposition?premier plan" le fera également apparaître par-dessus les autres.

la maîtrise de la palette des calques, son utilité pour le débutant, de même que ces "instruments de torture" que sont les courbes de bézier, peuvent paraître rebutants au début mais l'une comme l'autre ont à la longue leur utilité évidente, et sont indispensables lorsque les illustrations se complexifient.

 

 

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