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Affilié à Navistory.com, Navis1GM vous présente les différentes flottes des belligérants en 1914 et leur évolution durant les quatre ans qui séparent l'assassinat de l'archiduc d'Autriche en août 1914 de l'armistice de novembre 1918, mais aussi les batailles et actions navales de la guerre, ainsi que les biographies succintes de leurs acteurs, avec des centaines d'illustrations, de photos, de fiches techniques détaillées, des cartes fixes et interactives... Bien que les opérations navales aient eu moins d'ampleur que durant la guerre suivante, elles n'en ont pas moins étées importantes, et parfois édifiantes, digne de récits.

En 1914, la plus grande puissance navale était sans conteste celle des Britanniques: Résultante de la volonté d'une femme, la Reine Victoria, la Royal Navy fut longtemps une simple égale des flottes Françaises et Espagnoles. Elle les avait vaincues lors de l'ère Napoléonienne et avait dés lors pris une courte tête. Par la suite elle gagna progressivement un immense empire dont seule une flotte à sa mesure pouvait conserver la cohérence. Avec la révolution industrielle débute le long règne de ce que les Britanniques appellent "l'ère Victorienne", âge d'or de l'empire Britannique. Réputée industriellement, militairement, disposant d'une supériorité absolue même sur les flottes coalisées du monde, la Royal Navy semblait être un colosse invincible en 1914. En inventant le concept de cuirassé monocalibre, puis de crosieur de bataille, elle obligeait les marines montantes de l'époque à s'aligner dans une course industrielle épuisante et sans précédent. ( Voir Tonnage des flottes en 1914 ).

Avec '"l'entente cordiale", la France semblait enterrer définitivement la hache de guerre. Pour tout le XXe siècle, ce serait l'alliée de choix de la Grande-Bretagne sur le continent. Mais la "royale" à cette époque, bien qu'impressionnante restait en deçà de ce qu'elle fut à peine dix ans plus tôt, une flotte au second rang mondial, le disputant à la Russie. Autre alliée, la Russie comptait encore en 1905 sur la troisième flotte au monde, répartie entre pacifique, baltique, mer noire et arctique. Mais la saignée qu'elle subit face à la marine japonaise la priva se la moitié de ses effectifs et engendra un mécontentement qui allait être lourd de conséquences en 1917. Ce même Japon en effet était arrivé en 1914 au faîte de son développement avec la plus puissante force navale du pacifique. Ses succés répétés contre la Chine puis son premier ennemi occidental, la Russie, allait achever de lui donner une confiance aveugle en sa supériorité, notamment en apprenant d'un maître insurpassable, la marine Anglaise. Seule puissance appelée à lui barrer à la route dans ce même Pacifique, l'amérique venait de développer en une petite quinzaine d'années une "grande flotte blanche" à nulle autre pareille, en suivant les préceptes de son grand théoricien Alfred T. Mahan, balançant toujours entre interventionnisme et isolationnisme. En méditerranée, l'Italie en tant que Nation unifiée à partir des royaumes de Sardaigne, du Piémont, de Savoie, était encore récente et la péninsule était encore en retard technologiquement. Néammoins, elle comptait en 1914 une flotte puissante et des ingénieurs de talent, comme Cuniberti, l'homme qui inspira les Anglais en leur soufflant le Dreadnought.

Mais l'Italie était en rivalité depuis son indépendance, chèrement acquise à l'empire Austro-Hongrois, héritière des Habsburg et désormais colosse aux pieds d'argile à éxécutif bicéphale, puissance continentale aux peuples disparates encore maintenus par une administration pléthorique. Ses forces navales était réduites à l'adriatique du fait de ses seuls accés à la côte Illyrienne comme la rade de Pola. Son allié et adversaire de Jadis, héritière de la Prusse, était l'empire Allemand des Hohenzollern, le second Reich mené par Guillaume II. Se réclamant du Saint empire Romain Germanique, ses les liens familiaux avec la Reine Victoria l'avaient conduit à vouloir se doter d'une flotte équivalente à la Royal Navy. En 1914, la Hochseeflotte n'y était pas parvenu, mais la flotte Allemande se classait au troisème rang mondial. De fait, ayant ses forces regroupées, dans le cadre d'un rivalité déclarée, en mer du Nord, elle n'en était que plus redoutable pour la vieille Albion. Le dernier membre de cette triple alliance n'en était pas moins surprenant: Il s'agissait du vieil ennemi juré de la Chrétienté, l'"homme malade de l'Europe". Adversaire de l'Autriche-Hongrie depuis Charles Quint, l'empire Ottoman à bout de souffle se réduisait à présent à sa portion congrue en asie mineure et en partie au moyen-Orient, et au sud des Balkans, et qui se restreindrait ensuite à l'actuelle Turquie. Elle avait quitté l'Europe et ses forces navales, bien moins impressionnantes que par le passé, étaient retranchées derrière le Bosphore. ( Voir aussi "flottes secondaires en 1914" ).

En 1914 ce fragile équilibre allait voler en éclat. Et loin des tranchées, les opérations navales de la grande guerre allait voir s'affronter des navires de l'océan Atlantique au pacifique, à l'océan Indien, en mer du Nord et en manche. Si la plupart des grands affrontements prirent place entre la Hochseeflotte et la Royal Navy, Italiens contre Austro-Hongrois, alliés contre Turcs comme en Crimée en 1855, Russes contre Turcs et contre Allemands, furent les oppositions de cette guerre. La supériorité écrasante des alliés de la triple entente, aggravée encore avec l'arrivée de la flotte Américaine en 1917, allait maintenir dans une relative inaction les flottes de la triple alliance. Cependant on y vit la prééminence du croiseur de bataille par sa vitesse et les limites de son manque de protection, le sous-marin comme arme massive de blocus, la vulnérabilité à leurs torpilles des grands navires de ligne, et les pemières opérations aéronavales. A bien des égards, et à une ampleur bien moindre, elle "inventait" les concepts qui changèrent le monde vingt ans plus tard...


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