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La marine Française ( suite )

Cuirassés côtiers:

Bien que difficiles à classer, ces unités se présentaient comme des cuirassés en modèle réduit, mais dotés de pièces de fort calibre. Il s'agissait de l'une des lubies de la "jeune école" avec les torpilleurs. On y trouve les deux Bouvines ( 1893 ), tous les autres ayant étés retirés du service du fait de leur grand âge. Cependant les antiques cuirassés de la classe Terrible ( 1881-85 ), seront pour trois d'entre aux retirés de la réserve, complètement reconstruits et renvoyés en appui feu en méditerranée, pour les mêmes raison qui firent que la Royal Navy utilisa également des monitors.

Croiseurs-torpilleurs:

Issus de concepts remontant à 1885, ces navires étaient d'un piètre utilité en 1914. Beaucoup de ceux qui restaient en service jouaient le rôle de canonnières outre-mer. Il y en avait 6 en activité, les deux Dunois ( 1897 ), servant de navire-école ou de soutien d'artillerie, les trois D'Iberville, dont deux servaient de mouilleurs de mines, et le Foudre, un étrange porte-torpillleur, concept exotique développé par la jeune école et qui ne fut suivi par aucune autre marine. Du temps ou il opérait en tant que tel, il pouvait en embarquer 8. Il fut reconverti en transport d'aviation en 1914.

Destroyers:

Nombreux mais de tonnage trop modeste pour sortir de la méditerranée, ces navires se comparaient plutôt aux "contre-torpilleurs" de haute mer Allemands. Il y avait en service les unités de la classe Bisson ( 6 ), Bouclier ( 12 ), Chasseur ( 4 ), Voltigeur ( 2 ), Spahi ( 7 ), modernes car datant d'après 1909, auxquels se rajoutèrent e 9 août 1914 les 4 Aventurier, construits pour l'Argentine et réquisitionnés. Il y avait aussi les destroyers ( légers ) des classe Branlebas ( 10 ), Claymore ( 13 ), Arquebuse ( 20 ), Pertuisane ( 4 ), Framée ( 3 ) et Durandal ( 3 ). Ce total représente 80 navires, mais certains chiffres parlent de 85 unités, il faut donc y inclure les 4 réquisitionnés en 1914, mais cela n'en fait que 84.

Torpilleurs:

Ce sont d'abord des "torpilleurs de haute mer", assez puissants et rapides, les Mistral ( 6 ), Cyclone ( 5 ), ainsi que les vieux Forban, Ariel, Aquilon, Arverne et Chevalier. Les torpilleurs proprement dits sont présents en effectifs homogènes imposants: 75 unités du type "38 mètres" ( 1905-08 ), et 92 du type "37 mètres" ( 1897-1904 ), mais ce chiffre est en réalité largement inférieur, compris entre 20 et 50 car un grand nombre d'unités avaient étés retirées des listes et mises en réserve. Les '126', qui comprenaient deux classes de 25 et 29 unités ( 1891-95 ), et les 15 du groupe des 35 mètres ( 1890 ), avaient tous étés rayés des listes, mais deux restaient d'active, les N°133 et 158. Au total cette force de torpilleurs devait compter entre 100 et 120 unités.

Submersibles:

Dans ce domaine, les Français peuvent êtres fiers d'avoir étés des pionniers, mais ce ne sont pas les seuls: Que l'on pense à l'Ictineo Moncturiol du XVIIIe siècle, à la Turtle de Bushnell ( 1800 ), à la sub-bicycle de Faidy ( 1830 ), aux David et Hunley confédérés ( 1863 ), et l'on verra qu'il n'avait pas d'exclusivité dans l'invention. De leurs côté, des ingénieurs comme Drzewiecky pour la Russie, Laubeuf et Zédé pour la France, et surtout John Holland pour les Américains et les Britanniques, qui les rendirent opérationnels en considérant le fait qu'ils devaient êtres conçus non comme des "sous-marins", mais des torpilleurs submersibles. Et la différence est de taille. Elle permet de moins se concentrer sur les techniques de submersion complexes que de fabriquer des torpilleurs dotés de ballasts remplissables, avec des systèmes de compression d'air, une installation électrique. Ces deux écoles se sont affrontées et ont en France généré une quantité de brevets d'ingénieurs et systèmes complexes dont la fiabilité était parfois discutable. l'Histoire accorde incontestablement à Laubeuf le mérite des premiers submersibles efficaces Français.

Ce submersible, le Narval, célèbre et révolutionnaire, était issu d'une souscription, un concours, gagné haut la main en 1899 par son prototype. Il n'était plus sur les listes en 1909, mais mérite notre attention, de même que le vieux "plongeur" ( 1863 ), plus près d'un "david" confédéré que d'un vrai sous-marin, le Gymnôte ( 1888 ), construit par Gustave Zédé, inaugurant les ailettes lui permettant de plonger. Il fut suivi par le submersible de Romazotti, portant le nom du précédent ingénieur, le Zédé, en 1893, le Morse en 1899, suivi des X, Y et Z en 1904-1905. Mais le Narval de Laubeuf reste de loin le plus impressionnant. Il y eut un "avant" et un "après". Tous, y compris Holland, s'en sont inspirés, et il sera le standard jusque dans les années 30 avec le développement des premiers sous-marins "purs", opérationnels en 1944, puis le "Nautilus", premier à propulsion nucléaire en 1960.

En 1914, les sous-marins Français étaient assez hétérogènes, regroupant des classes différentes de navires conçus par Laubeuf, Zédé, Romazotti, Maugas, Bertin, Petithomme. Pous simplifier les choses parlons d'abord des unités de série: Il s'agissait des Sirène ( 4 ), Farfadet ( 4 ), Morse ( 2 ), mais surtout des 20 "Naïade". Ils étaient relativement anciens ( 1901-1905 ), et côtiers. On comptait également en service les deux Aigrette ( 1904 ), Circé ( 1907 ), les 6 Emeraude ( 1907-08 ), mais surtout les 18 Pluviôse ( 1907-09 ) et les 16 Brumaire ( 1911-12 ), ainsi que les deux Clorinde ( 1913 ) et Zédé II ( 1914 ). A ceci il faut rajouter les prototypes Omega ( 1905 ), les Archimède, Mariotte, Amiral Bourgeois, Charles brun ( 1909-1910 ). D'autres seront construits durant le conflit.

Divers:

Cette catégorie comprend les 3 canonnières de la classe Surprise ( 1895-99 ), dont la Zélée fut opposée au croiseur Emden, mixtes et d'une valeur militaire limitée, la corvette Kersaint ( 1897 ), les 2 canonnières fluviales de la classe Vigilante ( 1900 ), opérant en Chine, de même que le Doudart de la Grée ( 1909 ), ainsi qu'une vingtaines d'autres petites unités localisées en indochine et en Chine, comme le Peï Ho ( 1901 ), le Doucet ( 1886 ), le Jasquin ( 1884 ).

Tonnage 1914:

 Navires de ligne

26

 Croiseurs

35

 Destroyers

84

 Torpilleurs

120

 Submersibles
83
 Divers
32


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